Troupeau laitier, les vêlages précoces restent les plus rentables

Un objectif « vêlage 24 mois » pas toujours facile à tenir
On parle beaucoup de l’objectif « vêlage 24 mois » or, seul, un quart des vêlages se font avant 26 mois. La demande de la part des laiteries de produire du lait sur toute l’année engendre la fin des périodes de vêlages groupés dans nombre d’exploitations. Le système en soit est donc moins déranger si on décale les génisses de quelques mois. Et pourtant les semaines supplémentaires coûtent cher ! 

Jusqu’à 7200 euros  d’économie
La réactualisation des données de l’Institut de l’Elevage montrent qu’une génisse qui vêle précocement coûte 1395€ à produire, contre 1575 € si l’éleveur choisi de la faire vêler tardivement (34 mois), soit un coût supplémentaire pouvant aller jusqu’à 180€ par génisse. A Bovins Croissance Sèvres Vendée Conseils ce sont en moyenne 40 génisses  qui vêlent tous les ans dans chaque élevage, ce qui représente,  7200 € d’économie  possible à l’échelle d’une exploitation. Le coût alimentaire représente en moyenne 30 % du coût de production d’une génisse. Diminuer l’âge au premier vêlage, c’est avant tout diminuer la consommation de la surface fourragère et donc diminuer des charges !

La rigueur plus que jamais
Produire jeune demande de la rigueur avec des rythmes de croissance bien calés. Rappelons que la phase 0-6 mois est très importante. Toute l’avance prise sur cette période c’est une économie assurée après ! Objectif 200kg à 6 mois avec des croissances autour de 1000 g.  Puis, des croissances pouvant être limitées à 750g/j jusqu’à la reproduction pour éviter l’apport de graisse dans les tissus mammaires et autour des ovaires, apport contre-productif à l’âge adulte. Le repère de la mise à la reproduction est pris en fonction du poids plus que de l’âge, avec un objectif minimum de 400kg.
Les adhérents à Bovins Croissance font vêler 2 mois plus jeune que la moyenne de tous les élevages laitiers confondus. Il est donc important de rappeler que peser ses génisses régulièrement apporte un vrai plus à l’élevage et aide à maintenir ses objectifs sur la vie de la génisse.

Le vêlage tardif, une stratégie possible
Certains éleveurs, notamment en agriculture biologique, souhaitent repousser la date du premier vêlage. Rappelons que même en agriculture biologique l’objectif vêlage 24 mois est possible et ça, sans forcément augmenter de manière exponentielle les charges liées à l’alimentation. Une bonne gestion de la phase lactée, suivi d’une rigueur dans la phase 0-6 mois permet de faire un très bon démarrage des génisses. Optimiser les systèmes de pâture notamment avec le Pâturage Tournant Dynamique permet de garder, voir d’améliorer, chez certains, les croissances de leur femelles. Certaines études devraient démarrer à ce sujet dans ces prochains mois, nous vous tiendrons informé.

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