Les réseaux d’élevage de Bretagne, Pays de la Loire et Deux-Sèvres viennent de publier une étude sur 15 années de suivi (étude menée sur des données de 1998 à 2013). En système naisseur-engraisseur, le coût alimentaire simple  représente près d’1/4 du coût de production total.

Des exploitations qui se sont agrandies avec des performances en hausse sur le cheptel
En 15 ans, des augmentations sont significatives :
- la SAU moyenne des exploitations a progressée de 35ha,
- le cheptel bovin : + 23 vaches pour une unité de main d’œuvre quasi identique, 
- le poids carcasse des vaches a évolué de 40 kg tandis que l’âge à l’abattage des jeunes bovins a diminué.

Nous constatons, régulièrement, sur le terrain, des rations déséquilibrées sur des jeunes bovins. L’INRA recommande des besoins de 100g de PDIN/UFV. De nombreuses études, menées par des fermes expérimentales, montrent que des rapports PDIN/UF élevés, n’apportent pas d’amélioration des performances, mais du gaspillage par les animaux, et surtout, des achats d’aliments superflus.

Un essai sur la finition de vache de réforme blonde d’aquitaine est en cours sur la ferme expérimentale des Etablières. Ce projet FINIBLAQ-DEFIBLONDE est multipartenaire avec notamment le sud-ouest, l’OS de la race, l’IDELE, BC SVC... L’objectif, finir des blondes avec des rations plus autonomes tout en maintenant les performances et les résultats d’abattages. Deux niveaux de rationnement sont étudiés : la recommandation à 100g de PDIN/UFV et 125g de PDIN/UFV.

Depuis quelque temps, on voit, dans les campagnes, quelques chantiers d’ensilage de maïs épis se réaliser. Ce fourrage, à « haute valeur énergétique » est-il bien approprié pour des animaux allaitant ? Quelques éléments de réflexions :

Le mode de récolte :
L’ensilage de maïs épi (maïs avec rafle et les spathes) se récolte avec une ensileuse équipée d’un bec cueilleur à maïs grain. Il faut toutefois prévoir quelques aménagements et réglages sur l’ensileuse.

Un objectif « vêlage 24 mois » pas toujours facile à tenir
On parle beaucoup de l’objectif « vêlage 24 mois » or, seul, un quart des vêlages se font avant 26 mois. La demande de la part des laiteries de produire du lait sur toute l’année engendre la fin des périodes de vêlages groupés dans nombre d’exploitations. Le système en soit est donc moins déranger si on décale les génisses de quelques mois. Et pourtant les semaines supplémentaires coûtent cher ! 

L’institut de l’élevage a récemment fait une étude autour des veaux laitiers dans le cadre du plan écoantibio2017. De cette étude ressort un certain nombre de recommandations qui ont pour but ultime d’assurer une bonne santé des veaux laitiers sans recours systématique aux antibiotiques ou avec une très forte diminution de leur utilisation par rapport à des pratiques antérieures, tout en diminuant fortement les coûts sanitaires liés à l’élevage des veaux.

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