Avec la météo actuelle, il est difficile de le croire, mais nous entrons bel et bien dans la phase estivale. Avec des pousses de l’herbe qui devraient dans les prochaines semaines diminuer, et une digestibilité de l’herbe à la baisse également, il est possible de sevrer les veaux les plus lourds de vêlages d’hiver, pour soulager les mères et réduire les besoins en herbe. Mais pour des veaux nés sur le printemps, de moins de 200kg, la question du sevrage ne se pose pas. Cette catégorie va pâturer avec les vaches.

Les pluies abondantes de ce printemps et le temps maussade de ces dernières semaines nous laissent présager une pousse d’herbe probable jusqu’aux premiers vêlages de début août. Habituellement, les vaches gestantes qui vêlent pendant l’été passent par une période plus sèche, en juillet, qui leurs permet de maintenir, voire diminuer leurs très bons états corporels cumulés depuis le printemps.

La fédération nationale France Conseil Elevage, devenue Eliance maintenant, avait lancé, il y a quelques années, une démarche d’audit des structures de Conseil en Elevage, au travers des démarches hier « Qualité Conseil Elevage » et aujourd’hui « Qualité Garantie » afin d’inciter les organismes locaux à se positionner par rapport à une référence métier. L’idée de fond, inciter et accompagner les structures à développer des compétences afin de toujours mieux accompagner les éleveurs dans un monde en perpétuel mouvement.

Avec des systèmes de production où la quantité d’herbe disponible sur le printemps est suffisante, il est très intéressant de sortir au pâturage les génisses nées à l’automne précédent avec leurs mères. Cette technique présente de nombreux avantages : 
- des performances plus élevées qu’en bâtiment (1100 à 1200g/jour quelle que soit la race des animaux),
- un gabarit et donc une capacité d’ingestion améliorée (cela permet, souvent, après sevrage, de diminuer la quantité de concentré par rapport à des animaux du même âge déjà sevrés à la mise à l’herbe),
- un premier contact avec les parasites des pâtures qui permet une installation plus rapide de l’immunité et de gagner des performances en seconde année de pâturage,
- une docilité améliorée,
- un coût de production imbattable : l’herbe de printemps se trouve en quantité et en qualité dans les pâtures et la récolte se fait directement par l’animal.

Les synthèses des diagnostics "coût de production" réalisées sur ces dernières années nous montrent toujours des écarts importants de rémunérations entre exploitations. Le diagnostic "COUPROD" permet de déceler des marges de manœuvres permettant à chacun d’améliorer la rentabilité de son élevage et de se dégager une rémunération satisfaisante. Réaliser un diagnostic "coût de production", c'est identifier sur chaque exploitation les points forts, les marges de manoeuvres et, en formation collective, de répondre à un certain nombre de questions: comment travaillent les éleveurs qui sont dans le ¼ supérieur ? Qu’ont-ils mis en place pour obtenir une bonne rémunération ? Comment vous situez-vous sur vos résultats technico-économiques par rapport aux autres éleveurs du même système ? Quelles rémunérations votre atelier viande bovine dégage-t-il ? Comment l’améliorer ?

Des conventions ont été signées entre les MSA44&85, MSA16&17 et Bovins Croissance Sèvres Vendée Conseils afin d’assurer, pour le compte de ces MSA, sur le département de la Vendée et de la Charente-Maritime, des conseils sur la contention auprès d’éleveurs. Il peut s’agir aussi bien de conseil autour d’aménagement d’un couloir de contention dans un bâtiment déjà existant ou de création, amélioration d’un quai d’embarquement, d’un parc de contention avec un couloir en extérieur, sur le site de l'exploitation ou dans les prés,….

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